Voici un premier article succinct sur le vaste sujet que représente la pornographie et qui, je l’espère, vous donnera envie d’en apprendre bien plus encore !

PORNOGRAPHIE ? ou X ?

1) Pornographie vient de deux mots grecs

« porne » pour « prostituée » 

« grafia » pour « écrire » ou « peindre »

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La pornographie est donc l’action « d’écrire sur » ou « de peindre » des prostituées.

Mais aujourd’hui elle désigne la représentation, écrite, visuelle ou symbolique, de l’acte sexuel.

2) X

La lettre X est apparue au cours de l’époque post Hays et désigne les films montrant du sexe ou de la violence à forte dose 

Betty Boop, en est d’ailleurs un exemple emblématique ! 

La société porte la pornographie au rang de « mauvais élève » car :

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la crudité y est banalisée et stéréotypée :

Mêmes gestes, dans le même ordre, mêmes caresses, mêmes gémissements , mêmes cadrages, mêmes mots (quand il y en a !  ) 

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essentiellement évaluée sous le prisme des images pornographiques stéréotypées :

  • l’ouverture des attitudes 
  • béance de la bouche 
  • exhibition provocatrice de l’avidité érotique féminine 
  • la dilatation du sexe 
  • la femme emblème d’une permissivité totalement offerte à la voracité masculine

Accusée d’entraîner chez les hommes une « flemme d’aimer » préférant la simplicité d’une satisfaction onaniste sous « perfusion d’images pornographiques » à la complexité des relations de corps et d’esprits désirants (à la recherche d’intimité émotionnelle, corporelle et sexuelle).

Mais elle répond surtout à une exigence contemporaine de PERFORMANCE

A savoir : on est d’autant plus performant que l’on parvient à son objectif le plus efficacement et le plus rapidement possible.

Alors si on suit ce raisonnement, la consommation du porno est donc à considérer comme un COMPORTEMENT SOCIAL NORMATIF !

La pornographie ON EN PARLE BEAUCOUP mais finalement on en sait que trop peu …

Au-delà des rubriques sur lesquelles vous cliquez presque machinalement sur les plateformes

=> connaissez vous : le sexploitation, le blaxploitation, le porno chic, le porno mainstream, le gonzo, le porno féminin, le reality porn, le porno gay, le hentai, le bondage, le fétichisme, le sm, le porno lesbien, le porno bi, le mouvement alt porn, artfilms hardcore, la nouvelle vague porno, le porno queer, le porno conventionnel, etc ?

 

Ma position de sexologue est la suivante :

Il est indéniable que l’abus de pornographie ou le visionnage par les jeunes a des conséquences dramatiques sur la sexualité.

Toutefois, avant de le rejeter en bloc et sans nuances, apprenons à le connaître, à l’apprivoiser et peut-être même à s’en servir autrement ? 

 

Avant de vous quitter je vais vous délivrer une des clefs essentielles à votre épanouissement sexuel : 

C’est une petite astuce pour développer son IMAGINAIRE ÉROTIQUE (une sorte de cinéma érotique intérieur).

Visionnez ou lisez la pornographie qui éveille en vous une excitation génitale et/ou un désir sexuel coïtal.

MAIS SANS MASTURBATION (c’est ESSENTIEL) 

Éteignez l’écran ou fermez le livre et repassez vous vos propres images dans votre tête. Imprimez-les, utilisez-les, modifiez-les et servez-vous en autant que vous le voulez !

NOURRISSEZ VOTRE IMAGINAIRE ÉROTIQUE !

Le corps humain est sexué, la sexualité c’est ce qui permet d’en jouer ou non, et d’en jouir parfois.

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